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Dubai airshow: L'offre Rafale de Dassault est non compétitive et irréalisable pour les Emirats


Par Aeronautique.ma / AFP, le 15 Novembre 2011



Les Emirats arabes unis ont mis fin aux espoirs du Français Dassault de lui vendre son avion de combat Rafale. L'offre de Dassault a été jugée "non compétitive". Dassault et les Emirats négocient depuis des années la vente de soixante avions de combat multirôle Rafale, en service dans l'armée française, mais qui n'a jamais trouvé acheteur à l'étranger. Les Emirats arabes unis ont sollicité, lors du Dubai AIrshow, des informations sur l'Eurofighter, construit par un consortium européen mené par EADS, puis sur les F-15 et F-18 de l'Américain Boeing.

"La France a fait tout son possible aux plans diplomatique et politique pour conclure la transaction" et "Dassault était en tête de nos considérations à la lumière du suivi personnel par le président Sarkozy" de l'affaire, a déclaré le prince héritier d'Abou Dhabi, cheikh Mohamed ben Zayed, cité par l'agence officielle Wam.

"Malheureusement, il semble que Dassault ne réalise pas que la volonté politique et tous les efforts diplomatiques ne peuvent pas faire passer des conditions commerciales non compétitives et irréalisables", a ajouté le prince héritier, également commandant en chef adjoint de l'armée des Emirats.

"Les Emirats arabes unis ont reçu des briefings sur le F-15 et le (F-18) Super Hornet", a déclaré un porte-parole de Boeing, Paul Lewis. "Nous restons en contact avec le client et fournissons les informations qu'il demande". Abou Dhabi peut se montrer d'autant plus exigeant que ses besoins en avions de combat ne sont pas urgents. Les Emirats sont déjà équipés des meilleurs avions Mirage de Dassault, soixante Mirage 2000-9, et des plus avancés des F-16 de Lockheed Martin, soixante F-16 Bloc 6.

Selon l'AFP, un des arguments qui pèsent toujours en faveur de Dassault est que seule la France pourrait reprendre les Mirage 2000-9 en surnombre si les Emiratis achetaient de nouveaux avions. M. Longuet a laissé entendre que Paris pourrait s'engager à faire de son mieux pour les revendre à des tiers.



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