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Le Salon de l'aéronautique et de l'espace le Bourget ouvre aujourd'hui ses portes aux professionnels dans un climat très porteur pour le secteur, et promet d'être de nouveau le théâtre d'un duel commercial acharné entre les deux géants mondiaux Airbus et Boeing.
La 47eédition de ce Salon biennal, le plus important au monde, devait être inaugurée aujourd'hui par le Premier ministre François Fillon, avant la visite samedi du Président Nicolas Sarkozy.
Le discours du chef de l'Etat est très attendu par les professionnels. Il devrait notamment s'exprimer sur EADS/Airbus, un dossier aux enjeux industriels, sociaux et politiques dont il a fait une des priorités de son début de quinquennat.
L'aéroport du Bourget, au nord de Paris, accueillera le grand public à partir de vendredi et jusqu'à dimanche pour un festival de démonstrations aériennes quotidiennes. Au total, quelque 400.000 visiteurs sont attendus cette semaine au Salon.
L'avion géant A380, dont deux exemplaires ont fait le déplacement, volera tous les jours, tout comme le Mig 29 ou le Rafale de Dassault, qui pourrait cette année décrocher au Maroc son premier contrat à l'export.
L'hélicoptère,qui fête ses 100 ans, sera à l'honneur. Le BA609 de Bell et Agusta, qui décolle à la verticale et vole aussi vite qu'un avion, fera sa première apparition.
L'Européen Airbus et l'Américain Boeing profiteront de cette grand-messe aéronautique pour s'affronter à coup de contrats, dans un contexte favorable.
L'industrie, qui a engrangé un nombre record de commandes en 2005 et 2006, bénéficie de la croissance robuste du transport aérien, et de la volonté des compagnies de renouveler leur flotte avec des avions moins gourmands en carburant et plus écologiques, une préoccupation grandissante du secteur.
Tenant du titre mondial lors de l'édition 2005, Airbus arrive affaibli face à Boeing, qui affiche deux fois plus de commandes que lui depuis le début de l'année.
Retards de l'A380, lancement laborieux de son nouveau long-courrier A350, qui sera mis en service en 2013, cinq ansaprès son rival B787, faiblesse pénalisante du dollar : Airbus a connu une année noire en 2006 et a dû lancer un douloureux plan de restructuration.
Mais l'avionneur européen espère redorer son blason pendant le "Paris Air Show" avec une salve de commandes.
Le match A350/B787 devrait constituer le clou du spectacle. Modifié après avoir été désavoué par les compagnies aériennes, l'A350 nouvelle version n'affiche pour l'instant qu'une dizaine de contrats ferme,contre près de 600 pour le 787.
La 47eédition de ce Salon biennal, le plus important au monde, devait être inaugurée aujourd'hui par le Premier ministre François Fillon, avant la visite samedi du Président Nicolas Sarkozy.
Le discours du chef de l'Etat est très attendu par les professionnels. Il devrait notamment s'exprimer sur EADS/Airbus, un dossier aux enjeux industriels, sociaux et politiques dont il a fait une des priorités de son début de quinquennat.
L'aéroport du Bourget, au nord de Paris, accueillera le grand public à partir de vendredi et jusqu'à dimanche pour un festival de démonstrations aériennes quotidiennes. Au total, quelque 400.000 visiteurs sont attendus cette semaine au Salon.
L'avion géant A380, dont deux exemplaires ont fait le déplacement, volera tous les jours, tout comme le Mig 29 ou le Rafale de Dassault, qui pourrait cette année décrocher au Maroc son premier contrat à l'export.
L'hélicoptère,qui fête ses 100 ans, sera à l'honneur. Le BA609 de Bell et Agusta, qui décolle à la verticale et vole aussi vite qu'un avion, fera sa première apparition.
L'Européen Airbus et l'Américain Boeing profiteront de cette grand-messe aéronautique pour s'affronter à coup de contrats, dans un contexte favorable.
L'industrie, qui a engrangé un nombre record de commandes en 2005 et 2006, bénéficie de la croissance robuste du transport aérien, et de la volonté des compagnies de renouveler leur flotte avec des avions moins gourmands en carburant et plus écologiques, une préoccupation grandissante du secteur.
Tenant du titre mondial lors de l'édition 2005, Airbus arrive affaibli face à Boeing, qui affiche deux fois plus de commandes que lui depuis le début de l'année.
Retards de l'A380, lancement laborieux de son nouveau long-courrier A350, qui sera mis en service en 2013, cinq ansaprès son rival B787, faiblesse pénalisante du dollar : Airbus a connu une année noire en 2006 et a dû lancer un douloureux plan de restructuration.
Mais l'avionneur européen espère redorer son blason pendant le "Paris Air Show" avec une salve de commandes.
Le match A350/B787 devrait constituer le clou du spectacle. Modifié après avoir été désavoué par les compagnies aériennes, l'A350 nouvelle version n'affiche pour l'instant qu'une dizaine de contrats ferme,contre près de 600 pour le 787.
