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Youssef Afallah
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En 1989, après maths sup et maths spé, je réussis le concours ENAC. Ce fut pour moi l'aboutissement d'un rêve commencé à l'âge de 7 ans, lors de mon baptême de l'air !

J'ai connu vers 12 ans la construction de planeurs modélismes, puis la construction de vrais Jodel à 13 ans avec le RSA, pour me lancer dans le pilotage de planeurs à 15 ans. A 16 ans je me lance dans les avions à moteur et décroche ma micence TT à 17 ans et quelques jours. Mais de là à faire de cette passion un métier, la route semble longue.

A 18 ans, je participe au Tour de France Aérien des Jeunes Pilotes et à cette occasion je rencontre d'autres passionnés mais aussi de vrais professionnels de l'air. Ma motivaton est à son comble mais un échec au bac la même année va me refroidir et me faire douter.

Qu'importe je redouble et finalement obtient un dossier suffisament bon pour intégrer les classes prépas. Après maths spé, le rêve est à portée de main.

En 1991, j'intègre le centre SFA de Carcassonne, puis l'ENAC à Toulouse, et enfin Montpellier et un IFR obtenu en mai 1993.

Mais la galère n'est pas finie. La crise est là et la sélection d'Air France en poche, je me retrouve successivement taxi, balayeur, plombier, peintre, secrétaire, professeur, et finir par faire une formation de comptable.
J'atterris à Air Littoral et me retrouve agent de planning PN. A l'époque il m'arrivait de travailler sur des dossiers d'embauche alors que de mon côté je ne pouvais même pas postuler, par manque de qualif !

Finalement le bonheur arrive en juin 1997 quand, après 4 ans d'attente, Air France me programme en stage à Saint Yan.

A partir de là, tout va très vite.
Août 1997 stage Corvette, qualif JAR 23
Décembre 1997, qualif Fokker 100
Mars 1998, qualif Airbus 320
Octobre 1999, PL pratique
Juillet 2001, qualif Boeing 777

Aujourd'hui, c'est le bonheur. J'ai 35 ans et je fais un travail que je rêvais de faire il y a près de 30 ans !
La route fut longue mais le jeu en vaut la chandelle.
Cela vaut la peine de sacrifier les années de notre jeunesse à travailler dur, car les plus longues années sont celles de notre vie active. Si on doit les passer à faire un travail qui ne nous plaît pas, alors on va trouver le temps long ! Et surtout aucune satisfaction personnelle.

Dieu nous a fait avec un certain nombre d'envies, de désirs et il a placé en nous les qualités et les talents pour assouvirs ces envies. Mais ces dons seuls ne suffisent pas. Le travail et la persévérnace sont les compléments nécessaire à la réussite.

Alors au travail et à bientôt dans un cockpit !


Youssef Afallah
Rédigé par Youssef Afallah le 31/01/2008 à 21:43