Dzaéro
Le premier consortium algérien dédié au transport aérien et à l’aérospatial
Plus d’une vingtaine d’entités économiques, de recherche et développement, de compagnies aériennes… se sont ainsi fédérées autour de l’Institut d’aéronautique et des études spatiales (IAS, université de Blida 1).
Ce projet a pris une année de travail acharné pour arriver à maturité. L’événement de la cérémonie de l’installation officielle du consortium s’est rehaussé par la réception officielle par l’université de Blida 1 du prototype de l’avion challenger 300, que la firme canadienne Bombardier a mis, à titre gracieux, au profit de l’IAS, et ce, à des fins pédagogiques.
 
Un vibrant hommage a été rendu à la représentante de l’ambassade du Canada, présente à cette occasion et à M. Kherrat, compatriote établi au Canada, qui a été à l’origine de l’acquisition de cet équipement. Il faut noter que la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologie (DGRSDT) a assuré le transport du prototype du Canada en Algérie.  
Le consortium en question, qui sera perçu comme une entité de consultation, d’orientation et de concertation scientifique dans tout ce qui est relatif au domaine de l’aéronautique et de l’aérospatiale, travaillera sur les trois fronts liés aux aspects de la pédagogie, de la recherche et du développement.Il fera en sorte aussi que l’Algérie se dirige progressivement vers l’industrie de l’aéronautique.
 
«L’Algérie occupe une position stratégique et le développement du secteur de l’aéronautique et du spatial y est vital pour l’avenir de l’économie du pays. Elle doit être une plateforme du transport aérien international», a déclaré Mohamed Tahar Abadlia, recteur de l’université Blida 1. Le premier responsable de cette université a aussi demandé aux partenaires du consortium d’impartir le temps nécessaire à l’université de Blida 1 pour que celle-ci mette en place tous les dispositifs et mécanismes nécessaires à la certification des formations dispensées au niveau de l’IAS.
 
Pour Mme Benkhada Amina, directrice de l’IAS : «C’est le domaine de l’aéronautique et du spatial qui fait actuellement toute la différence de force entre les Etats. Pour relever tous les défis, ce consortium doit s’inscrire dans la durabilité, évitant de plier l’échine devant les contraintes de terrain.» Un appel a été lancé aux entités formatrices à se focaliser davantage sur les «petits métiers» professionnels qui gravitent autour du domaine de l’aéronautique et qui font actuellement grand défaut en Algérie.
 





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