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Les dirigeants des compagnies aériennes et des institutions régionales africaines se réuniront à Tunis aujourd'hui et demain, 29 et 30 mai, pour examiner les défis entravant la libre circulation aérienne en Afrique.

Cette réunion de haut niveau regroupera les parties prenantes du secteur aérien africain (compagnies aériennes, aviations civiles, communautés économiques régionales, organisations internationales, banques multilatérales, secteur privé).

L'objectif de cette rencontre, organisée par l'Union africaine en collaboration avec le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA), l'Association des compagnies aériennes africaines et le gouvernement tunisien, est de contribuer aux efforts d'amélioration des services aériens sur le continent en vue de faciliter l'intégration des pays africains.

Les participants échangeront également des informations sur l'exploitation des services aériens et examineront les problématiques d'amélioration des connexions africaines ainsi que de la réduction des tarifs intra-africains.

Les thèmes à discuter sont : "Le cadre institutionnel et de normalisation" ; "Le financement du secteur du transport aérien" ; "Le développement du réseau intra-africain de services aériens" et "La réponse africaine à la globalisation du transport aérien".

Ces thèmes constituant les défis majeurs entravant la mise en œuvre de la Décision relative à la libéralisation de l'accès des marchés du transport aérien en Afrique de novembre 1999.

L'Afrique, rappelle-t-on, a adopté la Déclaration de Yamoussoukro relative à une nouvelle politique aéronautique africaine en octobre 1988, et la Décision relative à la libéralisation de l'accès des marchés du transport aérien en Afrique en novembre 1999.

Cependant, la mise en œuvre de cette politique de libéralisation reste timide. En dépit de l'existence de cette décision, le secteur du transport aérien en Afrique demeure encore confronté à de nombreux défis. L'avenir et la survie du transport aérien africain restent liés à la coopération dans tous les domaines à savoir technique, commercial, administratif et à un environnement législatif et réglementaire harmonisé.

Des personnalités de haut rang participeront à cette réunion, notamment: Mohamed Ghannouchi, Premier ministre de Tunisie ; Alpha Oumar Konaré, président de la Commission de l'Union africaine ; Abdoulie Janneh, secrétaire exécutif de la CEA ; Donald Kaberuka, président du Groupe de la BAD ; André Okombi Salissa, président de la Conférence des ministres africains en charge des Transports ; Bernard Zoba, commissaire chargé des Infrastructures et de l'Energie de la Commission de l'Union africaine et Christian Folly-Kossi, secrétaire général de l'Association des compagnies aériennes africaines.

Un Airbus A321 a perdu une roue en atterrissant samedi après-midi à l'aéroport de Genève-Cointrin. Le pilote a réussi à dégager son appareil de la piste et aucun des 215 passagers n'a été blessé.

L'avion de la compagnie tunisienne Nouvelair, qui reliait Genève à Djerba, venait de décoller de Cointrin quand le pilote a remarqué qu'il n'arrivait pas à verrouiller le train avant, qu'il venait de rentrer. Il a alors rebroussé chemin et obtenu l'autorisation de se poser en urgence.
Sur une roue
L'Airbus n'a pas largué son kérosène, car il aurait dû prendre de l'altitude pour le faire et perdre ainsi un temps précieux. Par chance, la deuxième roue du train avant de l'avion a tenu le coup lors de l'atterrissage, a souligné lundi le porte-parole de l'aéroport de Genève, Philippe Roy, confirmant une information de la «Tribune de Genève» et de «24 Heures». La roue gauche s'est elle détachée du train avant au moment du contact avec la piste.

Une fois sur la terre ferme, le pilote de l'Airbus est parvenu à sortir l'appareil de la piste. «S'il avait été bloqué à cet endroit, nous aurions pu avoir des problèmes», a relevé M. Roy. Une quarantaine de personnes du Service de sécurité de l'aéroport (SSA) étaient sur le pied de guerre, prêtes à intervenir si l'affaire tournait mal.
Vacances retardées
Les passagers ont pu quitter l'Airbus par la procédure habituelle, sans devoir utiliser les toboggans de secours. Ils ont ensuite été transférés vers d'autres vols pour la Tunisie. L'aéroport était très chargé ce week-end, avec notamment le début des vacances scolaires dans le canton de Vaud.

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