Le problème concerne certains calculateurs de commandes de vol (ELAC Elevator Aileron Computer) de l’Airbus A320. Les données de ces calculateurs peuvent être corrompues par un rayonnement solaire particulièrement intense, avec un risque théorique de mouvement non commandé de la profondeur sans mesures correctives.
L’événement déclencheur s’est produit le 30 octobre, lorsqu’un Airbus A320 de JetBlue reliant Cancún à Newark a subi une brusque mise en descente en croisière, sans commande des pilotes. L’appareil a été dérouté vers Tampa, où il s’est posé sans difficulté, mais plusieurs passagers ont été blessés lors la courte phase de perte d’altitude. Cela a conduit les autorités américaines et européennes à ouvrir une enquête technique approfondie.
Les premières analyses ont mis en cause l’un des calculateurs de profondeur et d’ailerons (ELAC 2), qui aurait généré des ordres de tangage erronés pendant une commutation interne, alors que l’autopilote était engagé.
Les enquêtes d’Airbus et des autorités de certification ont montré qu’un niveau « intense » de rayonnement solaire pouvait, dans certaines configurations, altérer les données critiques des calculateurs de commandes de vol. Ce risque est associé à un matériel ELAC récent et à une version logicielle particulière, installés sur un nombre significatif d’appareils A320ceo (current engine option) et A320neo en service. Si cette vulnérabilité n’est pas corrigée, le scénario le plus défavorable de l’EASA évoque un mouvement non commandé de la gouverne de profondeur pouvant, dans des cas extrêmes, conduire à un dépassement des charges structurales de l’avion.
En réaction, l’Agence européenne de la sécurité aérienne a publié une consigne de navigabilité d’urgence imposant des modifications de logiciels de commandes de vol avant toute reprise de transport commercial pour les avions concernés.
Airbus a adressé à ses clients une communication technique décrivant les protections à mettre en place, consistant pour la majorité de la flotte à revenir à une version logicielle antérieure de l’ELAC, opération réalisable en quelques heures par avion, et, pour un nombre limité de cellules, à remplacer certains équipements matériels.
Cet épisode met en avant le rôle de la redondance et de la surveillance continue des systèmes de commandes de vol, qui ont permis de garder le contrôle de l’appareil JetBlue et d’atterrir en sécurité malgré un comportement anormal de l’un des calculateurs.
L’événement déclencheur s’est produit le 30 octobre, lorsqu’un Airbus A320 de JetBlue reliant Cancún à Newark a subi une brusque mise en descente en croisière, sans commande des pilotes. L’appareil a été dérouté vers Tampa, où il s’est posé sans difficulté, mais plusieurs passagers ont été blessés lors la courte phase de perte d’altitude. Cela a conduit les autorités américaines et européennes à ouvrir une enquête technique approfondie.
Les premières analyses ont mis en cause l’un des calculateurs de profondeur et d’ailerons (ELAC 2), qui aurait généré des ordres de tangage erronés pendant une commutation interne, alors que l’autopilote était engagé.
Les enquêtes d’Airbus et des autorités de certification ont montré qu’un niveau « intense » de rayonnement solaire pouvait, dans certaines configurations, altérer les données critiques des calculateurs de commandes de vol. Ce risque est associé à un matériel ELAC récent et à une version logicielle particulière, installés sur un nombre significatif d’appareils A320ceo (current engine option) et A320neo en service. Si cette vulnérabilité n’est pas corrigée, le scénario le plus défavorable de l’EASA évoque un mouvement non commandé de la gouverne de profondeur pouvant, dans des cas extrêmes, conduire à un dépassement des charges structurales de l’avion.
En réaction, l’Agence européenne de la sécurité aérienne a publié une consigne de navigabilité d’urgence imposant des modifications de logiciels de commandes de vol avant toute reprise de transport commercial pour les avions concernés.
Airbus a adressé à ses clients une communication technique décrivant les protections à mettre en place, consistant pour la majorité de la flotte à revenir à une version logicielle antérieure de l’ELAC, opération réalisable en quelques heures par avion, et, pour un nombre limité de cellules, à remplacer certains équipements matériels.
Cet épisode met en avant le rôle de la redondance et de la surveillance continue des systèmes de commandes de vol, qui ont permis de garder le contrôle de l’appareil JetBlue et d’atterrir en sécurité malgré un comportement anormal de l’un des calculateurs.

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