"… autrement dit, on risque de mourir guéri… ", Driss benhima, PDG de Royal Air Maroc dans une interview. Une phrase qui en dit plutôt long sur les tergiversations d’un état dans le choix de ses orientations stratégiques.
Nommé Driss Benhima à la tête de la compagnie nationale avec pour mission le sauvetage de celle-ci et, plonger en même temps à pieds joints dans l’espace de la dérégulation aérienne, sans gardes fous, représentait en soi une grande contradiction stratégique entraînant irrémédiablement la condamnation « prévisible », à moyen terme, de la compagnie aérienne nationale.
Rappelons que côté état, la volonté d’un tourisme « à tout prix » à pesé lourd dans la balance du choix entre le développement d’un secteur crucial à son économie, et le sacrifice d’une « flag company » de par son rôle d’ambassadrice du drapeau national à travers le monde. Il semble bien que sous le rouleau compresseur « mondialisateur », mu par la pulsion implacable d’un ultra libéralisme féroce, le choix politique n’a pas fait long feu devant la prérogative économique.
Côté compagnie, la remise sur pied s’est limitée, malgré la grande phraséologie bien reconnue à la présidence, à une gestion facile de la crise se limitant à quelques ajustements fonctionnels conséquents à la compression en masse de la ressource humaine. Autrement dit un taillage profond dans la masse salariale entrepris à l’artillerie de campagne sous couvert de départs négociés où l’argenterie du royaume à encore une fois offert les munitions monnaie sonnante. Départs qui, soulignons le, font la joie de moult compagnies du golf se frottant les mains de recueillir diverses fonctions hautement qualifiés à prix (n’hésitons pas à le dire) vraiment « sacrifié ».
Toute cette grande lessive de remise en forme n’aura conduit in fine qu’à jeter le bébé avec l’eau du bain Mais mourir pour mourir, autant mourir propre…
Nommé Driss Benhima à la tête de la compagnie nationale avec pour mission le sauvetage de celle-ci et, plonger en même temps à pieds joints dans l’espace de la dérégulation aérienne, sans gardes fous, représentait en soi une grande contradiction stratégique entraînant irrémédiablement la condamnation « prévisible », à moyen terme, de la compagnie aérienne nationale.
Rappelons que côté état, la volonté d’un tourisme « à tout prix » à pesé lourd dans la balance du choix entre le développement d’un secteur crucial à son économie, et le sacrifice d’une « flag company » de par son rôle d’ambassadrice du drapeau national à travers le monde. Il semble bien que sous le rouleau compresseur « mondialisateur », mu par la pulsion implacable d’un ultra libéralisme féroce, le choix politique n’a pas fait long feu devant la prérogative économique.
Côté compagnie, la remise sur pied s’est limitée, malgré la grande phraséologie bien reconnue à la présidence, à une gestion facile de la crise se limitant à quelques ajustements fonctionnels conséquents à la compression en masse de la ressource humaine. Autrement dit un taillage profond dans la masse salariale entrepris à l’artillerie de campagne sous couvert de départs négociés où l’argenterie du royaume à encore une fois offert les munitions monnaie sonnante. Départs qui, soulignons le, font la joie de moult compagnies du golf se frottant les mains de recueillir diverses fonctions hautement qualifiés à prix (n’hésitons pas à le dire) vraiment « sacrifié ».
Toute cette grande lessive de remise en forme n’aura conduit in fine qu’à jeter le bébé avec l’eau du bain Mais mourir pour mourir, autant mourir propre…