Le rapport officiel de l’Africa Middle East Space Conference (AMESC) 2025, tenue à l’Université Mohammed VI Polytechnique de Rabat vient d’être publié par les organisateurs. Il met en lumière l’essor des ambitions spatiales de l’Afrique et du Moyen-Orient.
Durant quatre jours, responsables d’agences spatiales, experts industriels, universitaires et décideurs politiques ont débattu des stratégies pour positionner la région comme acteur majeur de l’écosystème spatial mondial. Les discussions ont souligné l’importance de la coopération internationale, tout en insistant sur la nécessité de préserver la souveraineté nationale et de développer des cadres juridiques adaptés aux pays émergents.
Le développement du capital humain est essentiel à toute stratégie spatiale durable. De nombreux intervenants voient la jeunesse africaine comme un atout clé. Ils appellent à investir dans des programmes éducatifs intégrés, des échanges internationaux et des formations pratiques, comme au Maroc et le modèle Kyutech au Japon. Les expériences marocaines, comme celles du CRTS et du CRERS (le Centre Royal d'Etudes et de Recherches Spatiales), illustrent une montée en puissance, passant de l’exploitation des applications satellitaires à la maîtrise des technologies amont et au lancement de CubeSats universitaires.
La conférence a souligné l’importance de cibler des niches stratégiques plutôt que de reproduire l’intégralité d’un programme spatial national. Par exemple, le Maroc capitalise sur son expérience industrielle aéronautique et son positionnement géographique pour envisager la création d’un port spatial, tout en développant des compétences dans des domaines spécialisés comme la propulsion verte et l’observation de la Terre.
Les intervenants ont insisté sur la valeur ajoutée des transferts de technologie, générant des retombées immédiates dans des secteurs comme l’agriculture, la gestion des ressources naturelles ou la sécurité alimentaire.
Le rapport signale que, néanmoins, les défis restent nombreux : financement pérenne, gestion du spectre radioélectrique face à la multiplication des satellites, harmonisation des cadres réglementaires et lutte contre la fuite des cerveaux. Les recommandations du rapport appellent à une approche intégrée, combinant politiques publiques, partenariats académiques, implication du secteur privé et participation aux instances internationales. L’expérience marocaine, notamment sa ratification des traités spatiaux des Nations unies, est citée comme modèle de gouvernance pour la région.
AMESC 2025 a tracé une feuille de route ambitieuse mais pragmatique pour l’Afrique et le Moyen-Orient. En misant sur la formation, l’innovation ciblée et la coopération régionale, tout en adaptant les cadres réglementaires et en valorisant les retombées socio-économiques des technologies spatiales, la région peut s’affirmer comme un partenaire incontournable de l’exploration et de l’utilisation pacifique de l’espace.
Durant quatre jours, responsables d’agences spatiales, experts industriels, universitaires et décideurs politiques ont débattu des stratégies pour positionner la région comme acteur majeur de l’écosystème spatial mondial. Les discussions ont souligné l’importance de la coopération internationale, tout en insistant sur la nécessité de préserver la souveraineté nationale et de développer des cadres juridiques adaptés aux pays émergents.
Le développement du capital humain est essentiel à toute stratégie spatiale durable. De nombreux intervenants voient la jeunesse africaine comme un atout clé. Ils appellent à investir dans des programmes éducatifs intégrés, des échanges internationaux et des formations pratiques, comme au Maroc et le modèle Kyutech au Japon. Les expériences marocaines, comme celles du CRTS et du CRERS (le Centre Royal d'Etudes et de Recherches Spatiales), illustrent une montée en puissance, passant de l’exploitation des applications satellitaires à la maîtrise des technologies amont et au lancement de CubeSats universitaires.
La conférence a souligné l’importance de cibler des niches stratégiques plutôt que de reproduire l’intégralité d’un programme spatial national. Par exemple, le Maroc capitalise sur son expérience industrielle aéronautique et son positionnement géographique pour envisager la création d’un port spatial, tout en développant des compétences dans des domaines spécialisés comme la propulsion verte et l’observation de la Terre.
Les intervenants ont insisté sur la valeur ajoutée des transferts de technologie, générant des retombées immédiates dans des secteurs comme l’agriculture, la gestion des ressources naturelles ou la sécurité alimentaire.
Le rapport signale que, néanmoins, les défis restent nombreux : financement pérenne, gestion du spectre radioélectrique face à la multiplication des satellites, harmonisation des cadres réglementaires et lutte contre la fuite des cerveaux. Les recommandations du rapport appellent à une approche intégrée, combinant politiques publiques, partenariats académiques, implication du secteur privé et participation aux instances internationales. L’expérience marocaine, notamment sa ratification des traités spatiaux des Nations unies, est citée comme modèle de gouvernance pour la région.
AMESC 2025 a tracé une feuille de route ambitieuse mais pragmatique pour l’Afrique et le Moyen-Orient. En misant sur la formation, l’innovation ciblée et la coopération régionale, tout en adaptant les cadres réglementaires et en valorisant les retombées socio-économiques des technologies spatiales, la région peut s’affirmer comme un partenaire incontournable de l’exploration et de l’utilisation pacifique de l’espace.