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Maroc: La montée en gamme de l'industrie aéronautique passe par la formation


Par Aeronautique.ma, le 22 Juin 2019



Le secteur aéronautique au Maroc connaît une progression de 17 à 18% chaque année. Il est passé d’un taux d’intégration de 17,5% fin 2014 à 34% à fin 2018. Une performance encourageante pour passer à une nouvelle phase pour le développement de nouveaux écosystèmes, a annoncé Hamid Benbrahim El Andaloussi, président d’honneur du Gimas et de l’Institut des métiers de l’aéronautique depuis le Salon du Bourget. Il veut parler de l’électronique embarquée, des moteurs d’avion, des matériaux composites, de l’intérieur des cabines et de la recherche technologique…

Pour Benbrahim, cette nouvelle phase passe nécessairement par la case formation par la mise en place de centres de formation de classe internationale capables de satisfaire les besoins en ressources humaines.

Au début de mois, le GIMAS et l'Etat ont conclu un mémorandum d'entente relatif à la gouvernance de l’Institut spécialisé dans les métiers de l’aéronautique et de la logistique aéroportuaire (l’ISMALA) et à la formation en Maintenance et réparation aéronautique (MRO). L'accord permettra de mettre en place un partenariat entre l’OFPPT et le GIMAS afin de créer une société commune qui sera chargée de la gestion de l’ISMALA. L’ISMALA opérera en complémentarité avec l’Institut des métiers de l'aéronautique (IMA).

Mr Benbrahim a aussi annoncé que cette nouvelle phase porte sur le lancement d’une formation dédiée au middle management: "C’est un créneau très critique, où les besoins aussi bien du secteur aéronautique qu’automobile sont très importants et pour lesquels il n’existe pas de formation, particulièrement au niveau du soft skills".

Autre aspect à traiter dans le cadre de cette montée en compétence concerne la collaboration avec les universités pour: "combiner les profils techniques et technologiques, avec la maîtrise des outils de simulation, les soft skills, l’anglais, pour répondre aux besoins des secteurs d’ingénierie et de recherche technologique. Dans ce domaine, le Maroc a la possibilité de devenir une plateforme mondiale pour accompagner les acteurs européens, canadiens dans le domaine de la recherche technologique, d’autant qu’on constate un déficit de 20% en termes d’ingénieurs en France et plus grave dans d’autres pays comme le Canada".