Boeing a conclu un accord de règlement de 1,1 milliard de dollars avec le département de la Justice américain, évitant un procès pénal dans l’affaire des deux crashs mortels du 737 MAX en 2018 et 2019. Ce compromis, à valider par un juge fédéral au Texas, met fin aux poursuites contre l’avionneur, accusé d’avoir trompé l’Administration fédérale de l’aviation (FAA) sur le système MCAS, un logiciel de sécurité impliqué dans les accidents ayant coûté la vie à 346 personnes. Boeing a reconnu avoir entravé le travail du régulateur, une admission lourde pour l’industrie aéronautique.
L’accord prévoit que Boeing verse 1,1 milliard de dollars. Parmi cette somme, 444,5 millions iront à un fonds d’indemnisation des familles des victimes, déjà partiellement alimenté par un précédent règlement en 2021. Le reste se répartit entre une amende de 244 millions et un investissement de 455 millions dans les programmes internes de sécurité, de qualité et de conformité. Ce règlement évite à Boeing la stigmatisation d’une condamnation pénale, ce qui aurait pu compromettre sa capacité à contracter avec le gouvernement fédéral américain, un client majeur.
La réaction des familles des victimes a été vive. Beaucoup dénoncent un accord jugé insuffisant, estimant que la justice ne saurait se limiter à une compensation financière. Depuis des années, ces familles réclament un procès public, des poursuites contre les dirigeants impliqués et des sanctions plus sévères à l’encontre de Boeing, considérant que la transparence et la responsabilité n’ont pas été assurées. Des avocats des familles ont exprimé leur déception, soulignant que l’abandon des poursuites pénales ternit la mémoire des victimes et ne répond pas aux attentes de justice.
Le scandale réside dans la dissimulation par Boeing de la véritable nature du système MCAS auprès des régulateurs, des pilotes et des compagnies aériennes. Ce logiciel, conçu pour abaisser automatiquement le nez de l’avion en cas de risque de décrochage, s’appuyait sur un unique capteur, le rendant vulnérable aux erreurs. Lors des deux accidents, le MCAS s’est activé à tort, entraînant une perte de contrôle des appareils. L’absence de formation adéquate des pilotes et la non-divulgation de certaines alertes de sécurité ont aggravé la situation.
Cet accord de principe marque un tournant dans la gestion de la crise du 737 MAX, mais relance le débat sur la responsabilité des grandes entreprises industrielles et sur la nécessité d’une surveillance renforcée de la sécurité aérienne. Il met en lumière les limites du système judiciaire américain face à des géants industriels dont l’influence économique pèse lourd dans les négociations.
L’accord prévoit que Boeing verse 1,1 milliard de dollars. Parmi cette somme, 444,5 millions iront à un fonds d’indemnisation des familles des victimes, déjà partiellement alimenté par un précédent règlement en 2021. Le reste se répartit entre une amende de 244 millions et un investissement de 455 millions dans les programmes internes de sécurité, de qualité et de conformité. Ce règlement évite à Boeing la stigmatisation d’une condamnation pénale, ce qui aurait pu compromettre sa capacité à contracter avec le gouvernement fédéral américain, un client majeur.
La réaction des familles des victimes a été vive. Beaucoup dénoncent un accord jugé insuffisant, estimant que la justice ne saurait se limiter à une compensation financière. Depuis des années, ces familles réclament un procès public, des poursuites contre les dirigeants impliqués et des sanctions plus sévères à l’encontre de Boeing, considérant que la transparence et la responsabilité n’ont pas été assurées. Des avocats des familles ont exprimé leur déception, soulignant que l’abandon des poursuites pénales ternit la mémoire des victimes et ne répond pas aux attentes de justice.
Le scandale réside dans la dissimulation par Boeing de la véritable nature du système MCAS auprès des régulateurs, des pilotes et des compagnies aériennes. Ce logiciel, conçu pour abaisser automatiquement le nez de l’avion en cas de risque de décrochage, s’appuyait sur un unique capteur, le rendant vulnérable aux erreurs. Lors des deux accidents, le MCAS s’est activé à tort, entraînant une perte de contrôle des appareils. L’absence de formation adéquate des pilotes et la non-divulgation de certaines alertes de sécurité ont aggravé la situation.
Cet accord de principe marque un tournant dans la gestion de la crise du 737 MAX, mais relance le débat sur la responsabilité des grandes entreprises industrielles et sur la nécessité d’une surveillance renforcée de la sécurité aérienne. Il met en lumière les limites du système judiciaire américain face à des géants industriels dont l’influence économique pèse lourd dans les négociations.