Le Maroc poursuit une stratégie ambitieuse de transition énergétique. Cette stratégie vise à porter la part des énergies renouvelables à 52 % de la production électrique nationale d’ici 2030 et à 72 % d’ici 2035.
L’Office National des Aéroports (ONDA) a initié en 2004 un programme "aéroports verts", intégrant l’énergie solaire puis éolienne dans l’alimentation de ses infrastructures. Depuis 2011, plusieurs aéroports bénéficient déjà d’une alimentation mixte, mais l’ONDA souhaite aujourd’hui franchir un nouveau cap en développant de grandes centrales renouvelables près des plateformes adaptées.
Pour identifier les sites les plus prometteurs, une étude a été publiée en 2022 sur MDPI (Multidisciplinary Digital Publishing Institute). Elle a été menée par le Marocain Pr. Abdellah Menou (Dr. PhD, Civil Aviation Management & Engineering), et les finlandais Pr. Risto Lahdelma (Department of Mathematics and Systems Analysis, School of Science, Aalto University, Otakaari) et Pr. Pekka Salminen (School of Business and Economics, University of Jyväskylä).
Les chercheurs ont appliqué la méthode d’Aide à la Décision Multicritère Stochastique (SMAA). Ils ont évalué onze aéroports marocains selon des critères variés : coût d’investissement, proximité des réseaux électriques, potentiel de commercialisation de l’énergie, impacts environnementaux, consommation électrique annuelle et indice de performance énergétique.
Cette approche multicritère permet de pondérer les priorités stratégiques telles que la rentabilité, la faisabilité technique et la réduction de l’empreinte carbone, tout en tenant compte des incertitudes inhérentes aux données.
Les résultats de l’analyse, détaillés par les trois chercheurs, montrent que l’aéroport de Marrakech arrive systématiquement en tête, quelle que soit la combinaison de critères retenue, suivi par celui d’Errachidia. Ces deux plateformes se distinguent par leur fort potentiel solaire et éolien, leur consommation énergétique significative et une bonne connexion au réseau national.
D’autres aéroports, comme Tétouan, Essaouira ou Tanger, présentent des atouts sur certains critères spécifiques, mais leur impact reste plus limité à l’échelle nationale, notamment en raison de leur taille modeste.
L’étude souligne également l’importance d’une approche flexible et évolutive, capable de s’adapter aux incertitudes et à l’évolution des besoins. La méthode SMAA, expliquée par Mr Menou et ses collègues, permet d’identifier non seulement les meilleures options, mais aussi les compromis acceptables selon les priorités de l’ONDA et des parties prenantes.
Ce programme d’aéroports verts s’inscrit dans la dynamique nationale de transition énergétique et de lutte contre le changement climatique. Menou, Lahdelma et Salminen l’ont analysé en profondeur. L’intégration accrue des énergies renouvelables dans les infrastructures aéroportuaires marocaines contribuera à réduire les émissions de gaz à effet de serre, tout en stimulant l’innovation, l’investissement et la compétitivité du secteur aérien du Royaume.
L’Office National des Aéroports (ONDA) a initié en 2004 un programme "aéroports verts", intégrant l’énergie solaire puis éolienne dans l’alimentation de ses infrastructures. Depuis 2011, plusieurs aéroports bénéficient déjà d’une alimentation mixte, mais l’ONDA souhaite aujourd’hui franchir un nouveau cap en développant de grandes centrales renouvelables près des plateformes adaptées.
Pour identifier les sites les plus prometteurs, une étude a été publiée en 2022 sur MDPI (Multidisciplinary Digital Publishing Institute). Elle a été menée par le Marocain Pr. Abdellah Menou (Dr. PhD, Civil Aviation Management & Engineering), et les finlandais Pr. Risto Lahdelma (Department of Mathematics and Systems Analysis, School of Science, Aalto University, Otakaari) et Pr. Pekka Salminen (School of Business and Economics, University of Jyväskylä).
Les chercheurs ont appliqué la méthode d’Aide à la Décision Multicritère Stochastique (SMAA). Ils ont évalué onze aéroports marocains selon des critères variés : coût d’investissement, proximité des réseaux électriques, potentiel de commercialisation de l’énergie, impacts environnementaux, consommation électrique annuelle et indice de performance énergétique.
Cette approche multicritère permet de pondérer les priorités stratégiques telles que la rentabilité, la faisabilité technique et la réduction de l’empreinte carbone, tout en tenant compte des incertitudes inhérentes aux données.
Les résultats de l’analyse, détaillés par les trois chercheurs, montrent que l’aéroport de Marrakech arrive systématiquement en tête, quelle que soit la combinaison de critères retenue, suivi par celui d’Errachidia. Ces deux plateformes se distinguent par leur fort potentiel solaire et éolien, leur consommation énergétique significative et une bonne connexion au réseau national.
D’autres aéroports, comme Tétouan, Essaouira ou Tanger, présentent des atouts sur certains critères spécifiques, mais leur impact reste plus limité à l’échelle nationale, notamment en raison de leur taille modeste.
L’étude souligne également l’importance d’une approche flexible et évolutive, capable de s’adapter aux incertitudes et à l’évolution des besoins. La méthode SMAA, expliquée par Mr Menou et ses collègues, permet d’identifier non seulement les meilleures options, mais aussi les compromis acceptables selon les priorités de l’ONDA et des parties prenantes.
Ce programme d’aéroports verts s’inscrit dans la dynamique nationale de transition énergétique et de lutte contre le changement climatique. Menou, Lahdelma et Salminen l’ont analysé en profondeur. L’intégration accrue des énergies renouvelables dans les infrastructures aéroportuaires marocaines contribuera à réduire les émissions de gaz à effet de serre, tout en stimulant l’innovation, l’investissement et la compétitivité du secteur aérien du Royaume.